1678
HUYGENS Christiaan (1629-1695).
Ce mathématicien et astronome hollandais est le premier
à
émettre l'hypothèse selon laquelle la
lumière est
une perturbation se propageant dans un milieu à la
manière d'une onde (1678). Il ne peut étayer
cette
thèse et se heurte à Isaac Newton qui ne partage
pas
cette vision. L'histoire ne lui donnera raison qu'au 19 e
siècle.
1818
FRESNEL Augustin (1788-1827) émet la théorie
vibratoire
de la lumière. La théorie ondulatoire peut seule
expliquer les phénomènes
d'interférences
lumineuses. Il effectue aussi les premières mesures de
longueurs
d'onde.
1827
OHM George (1789-1854) physicien allemand qui découvrit vers
1827 les lois fondamentales des courants électriques.
1827
AMPERE André-Marie (1775-1836).
Ce physicien français édifia vers 1826-1828 la
théorie de l'électromagnétisme,
imagina le
galvanomètre, et inventa en partie le
télégraphe
électrique, et avec ARAGO, l'électro-aimant.
1831
FARADAY Michael (1791-1867) émet l'hypothèse de
l'existence de champ de forces électriques,
magnétiques
ou gravitationnelles entre les objets séparés, et
décrit l'induction électromagnétique
qui permet la
conversion du magnétisme en
électricité.
HENRY Joseph (1797-1878), américain découvre
l'auto-induction ou self induction. Il est sans aucun doute le premier
à transmettre un signal
électromagnétique sur une
distance de 1 mille (1609m). En faisant pivoter un aimant pour faire
sonner une clochette. Il prédit que la méthode
permettra
de communiquer à distance. Jusqu'à 1850 aucune
théorie n'autorise à relier les
phénomènes
électriques et magnétiques.
RUHMKORFF Heinrich Daniel (1809-1877) Ce mécanicien et
électricien allemand inventa la bobine d'induction qui porte
son
grâce aux travaux d'HENRY.
1832
MORSE Samuel (1791-1872) Inventeur américain à
qui l'on
doit l'invention du télégraphe
électrique, en
1832, mais breveté seulement en 1840. Ainsi que le fameux "
code
morse ", qui servira pour réaliser les premières
liaisons
radio.
1858
FEDDERSEN Bérend démontre
expérimentalement que
les étincelles éclatant entre les boules d'une
bobine de
RUHMKORFF pouvaient être oscillantes et qu'elles devaient
donner
naissance a des ondes électriques de grandes longueurs, dont
la
propagation, comme celle de la lumière devait se faire dans
toutes les directions. Mais, n'ayant pas trouvé le moyen
d'entretenir ces décharges, la portée de son
observation
fut à l'époque très réduite.
1864
MAXWELL Clark (1831-1879).
C'est lui qui va établir le lien entre les
phénomènes électriques et
magnétiques.
Elève de Faraday, MAXWELL se passionne pour les
mathématiques dès son plus jeune âge. A
14 ans il
reçoit la médaille de mathématique de
l'Académie d'Edimbourg. Un savant présente
à sa
place ses premiers articles à la ROYAL SOCIETY car
à
l'époque il n'est pas séant qu'un jeune
garçon
monte sur l'estrade.
C'est en 1864 qu'il unifie en une seule théorie les
connaissances de l'époque sur le caractère
ondulatoire de
la lumière de l'électricité et du
magnétisme. Il élabore ses fameuses
équations, qui
permettent, connaissant la distribution de corps
magnétisés, de conducteurs chargés, et
de courants
électriques, de calculer le champ magnétique qui
les
entoure et la façon dont il se modifie.
Dans son traité sur "l'électricité et
le
magnétisme" (1873) Il établit que les champs
magnétiques et électriques,
généralement
"ancrés" sur un support électriquement
chargé en
électricité, ou magnétisé,
peuvent se
propager dans l'espace sous forme d'une onde
électromagnétique transportant de
l'énergie, et
donc de l'information, à la vitesse de la
lumière. Il
édifie le socle théorique sur lequel s'appuiera
HERTZ
pour découvrir les ondes qui portent son nom.
1874
Le prix Nobel Ferdinand Braun à Leipzig
(également
inventeur du tube cathodique) découvre l'effet redresseur
(détecteur) du contact galène-métal ;
mais ce
n'est qu'en 1906 qu'il l'a utilisé comme
détecteur. [1]
1887
Heinrich Hertz (1857-1894). A l'âge de 20 ans il
décide de
se consacrer aux sciences de la nature. A Berlin, il devient
l'élève du physicien et physiologiste Herman Von
HELMHOLZ
et obtient le diplôme en seulement 5 semestres
d'étude !
Professeur à l'école technique
supérieure de
Karlsruhe.
Il vérifie en 1887 la théorie que Maxwell avait
exposée en 1864, qui établissait l'existence
d'ondes
électromagnétiques. Il étudie
inlassablement la
propagation des ondes électromagnétiques, qui
font
"sauter" l'énergie électrique d'un circuit
à un
autre, sans l'aide d'un fil conducteur. Il invente et construit un
oscillateur ou "excitateur" qui lui permet de travailler sur de
très hautes fréquences, ( plus de 100 millions
d'oscillations par secondes.
L'oscillateur comprend deux sphères de cuivre, creuses,
d'une
trentaine de centimètres de diamètre,
reliées par
un conducteur rectiligne coupé en son milieu par un
éclateur ( petite discontinuité dans un circuit
conducteur ), dont la longueur peut être
réglée par
une vis micrométrique. Les sphères sont soumises
à
des décharges électriques. Les charges s'y
accumulent
jusqu'au moment ou l'étincelle éclate dans
l'éclateur. Ces courants alternatifs de haute
fréquence
induisent des courants dans un conducteur voisin, le
"résonateur", produisant de petites étincelles
dans
l'éclateur qui y a été
aménagé.
Hertz remarquera l'importance de la résonance. L'oscillateur
et
le résonateur sont les modèles primitifs d'un
émetteur et d'un récepteur de radio.
1890
Edouard Branly (1844 ou 1846-1940) : Agrégé de
physique,
professeur à l'institut catholique de Paris. Il
s'intéresse aux expériences de Hertz. Il constate
par
exemple que la conductibilité d'une poudre
métallique est
fortement augmentée sous l'influence du rayonnement
électromagnétique d'une étincelle
électrique, et qu'un faible choc ramène cette
conductibilité à sa faible valeur initiale.
En 1890, il met au point sur cette base un tube radioconducteur, qui
peut servir de récepteur à un oscillateur de
Hertz.
1894
Sir Olivier LODGE (1851-1940). Britannique, professeur de
mathématiques appliqués, puis de physique
à
l'université de Liverpool. Lodge reprend les travaux de
Hertz et
Branly, et automatise le "récepteur" de Branly. Il lui
associe
un mécanisme qui donne au tube de limaille une petite
secousse,
laquelle détruit la conductibilité du tube
acquise sous
l'effet des ondes Hertziennes, et le remet en état de
réceptivité. Lodge dit que la limaille a d'abord
été "COHEREE" et qu'il faut la
"Décohérer".
Il donne au tube le nom de "COHERER" qui sera francisé en
"COHEREUR", terme adopté malgré les protestations
de
Branly qui tenait au terme de "RADIOCONDUCTEUR". En 1889, il
démontre clairement le phénomène de
résonance en haute fréquence, par une
expérience
des bouteilles de Leyde accordées.
En juin ou septembre 1894 Lodge fait fonctionner sur environ 30m un
appareil de télégraphie Hertzienne dans un but
pédagogique, mais il ne pense pas à la radio. Il
fut le
premier à suggérer, en 1894 que le soleil est une
source
d'ondes Hertziennes, ce qui ne fut confirmé qu'en 1942.
1894
TURPAIN Eugène (1848-1927). Chimiste et inventeur
français, réalise à BORDEAUX la
première
expérience de radio télégraphie.
Invente le
marteau décohéreur. Il fit appel à
Ducretet.
1895
POPOV Alexandre (1858-1905) parfois désigné comme
l'inventeur de la radio va prendre le relais. Ce russe, professeur de
mathématique et d'ingénierie
électrique à
l'école de la marine de Kronstadt construit, en 1895 un
appareil
destiné à enregistrer les perturbations
électriques dans l'atmosphère, selon lui son
appareil
peut également recevoir des signaux émis par
l'homme,
pourvu que la source soit suffisamment puissante. Il fut le premier
à mettre au point des appareils utilisables pour la
transmission
et la réception des signaux. Premières
démonstrations, montrant l'importance des antennes.
Première transmission radioélectrique devant la
société russe de physique et chimie.
Le 24 mars 1896 il réussit la première
transmission et
réception d'ondes Hertziennes entre divers
bâtiments de
l'université de Saint Petersbourg, avec des antennes
émission et réception verticales pour
améliorer la
réception, avec enregistrement du message sur un appareil
morse.
En septembre, il établit des communications radio sur une
dizaine de kilomètres, entre des navires au large et le port
de
Kronstadt. Popov invente aussi le marteau
décohéreur. Il
fit appel à DUCRETET.
1898
DUCRETET Eugène (1844-1915). Constructeur d'appareils de
précision, puis de télégraphes et
d'appareils
à rayons X . En 1887 il introduit en France les appareils de
Hertz. Ducretet travaille en collaboration avec Popov.
Ducretet procède le 5 Novembre 1898 à une
expérience d'émission morse "Panthéon
Tour-Eiffel"
l'émetteur se trouvait sur la tour Eiffel,
manipulée par
son principal collaborateur, l'ingénieur Ernest ROGER. Son
fils
Pierre Ducretet écrit en 1903 un livre sur la
télégraphie et la
téléphonie.
1900
Jules Carpentier fabrique vers 1900 le premier récepteur
à tube à limaille de Branly.
1901
MARCONI Guglielmo (1874-1937). prix Nobel de physique en 1909 il est
reconnu comme "l'inventeur" de la radio. Italien né
à
Bologne d'un père Italien et d'une mère
Irlandaise. Plus
qu'un scientifique, cet homme de génie est un "inventeur",
qui,
dans l'enthousiasme de la jeunesse, c'est fixé pour but
d'affranchir la télégraphie de la contrainte des
fils.
Adolescent, il se passionne pour l'électricité et
l'électromagnétisme. A 20 ans, il s'installe dans
le
grenier de la maison familiale et entreprend ses transmissions
à
distance par ondes hertziennes. Il ignore les objections des
scientifiques qui prétendent que la dispersion des ondes et
la
courbure de la Terre empêcheront la réception des
émissions au delà de 200 ou 300
mètres. Il
fabrique des émetteurs et des récepteurs avec des
éléments connus : bobine de Ruhmkorf,
éclateur
contrôlé par un manipulateur
télégraphique
de Morse, cohéreur de Branly
décohéré par
Loge , antennes verticales de Popov (qu'il ne connaît pas),
parfois surmontées d'une plaque ou d'un cylindre
métallique.
En 1895 il transmet des signaux sur une distance de 2,4 km.
L'année suivante, à 22 ans, il propose son
invention au
gouvernement, mais on ne le prend pas au sérieux. Il part
pour
l'Angleterre.
En 1896 il dépose un brevet sur "l'invention de
progrès
dans la transmission des oscillations et signaux électriques
et
dans les appareils nécessaires". Et dépose le
brevet
n° 7777 des "quatre circuits accordés". En
Angleterre, il a
rencontré WILLIAN PERCE, ingénieur en chef des
services
télégraphiques Britanniques, qui partage son
enthousiasme.
En Mai 1897, diverses améliorations et de nouvelles antennes
permettent de transmettre des signaux sur une distance de 14,5 km (dans
la région de Bristol). Dans le brevet accordé
à
Marconi cette année-là, on retrouve des apports
de Hertz,
Branly, Popov et Lodge. Des investisseurs financent à
hauteur de
100 000 livres sterling la WIRELESS TELEGRAPH AND SIGNAL COMPANY
à laquelle Marconi cède ses brevets pour 75 000
livres.
Cet excellent technicien n'est pas vraiment un savant. Il
améliore son système en "bricolant". Collabore
avec
d'autres pionniers en la matière. Il équipe des
navires
pour qu'ils puissent communiquer à distance de 120 km.
En 1900 la société prends le nom de MARCONI
WIRELESS
TELEGRAPH COMPANY. et le futur prix Nobel dépose son brevet
le
plus fameux (en partie fondé sur les travaux de Lodge) qui
permet à plusieurs stations d'émettre
simultanément, et sans interférences, sur des
longueurs
d'ondes différentes.
En 1901 Marconi réalise une expérience (en Mai)
entre la côte française et le continent soit 175
km.
En 1902 il réalise les premiers essais transatlantiques
entre
POLDHU (Angleterre) et TERRE NEUVE. Toujours an 1902, il imagine le
détecteur électromagnétique.
1902
FERRIE Gustave (1868-1932) Il entre à l'école
polytechnique en 1887. Il s'intéresse à la TSF
dès
1898. En collaboration avec le colonel BOULANGER, Ferrié
écrit un livre "La télégraphie sans
fil" en 1902.
En 1903 il invente un détecteur électrolytique en
même temps que SCHLOEMLICH (Allemagne) et FESSENDEN (USA). Un
très net progrès par rapport au
cohéreur de Branly.
Durant la guerre de 1914-1918 Il coordonne les recherches, pour
réaliser des postes émetteurs
récepteurs
portables, et développe la première TRIODE T.M. .
Après la guerre, Ferrié participe à
l'étude
d'un réseau de postes d'états
implantés sur tout
le territoire et assurer ainsi une couverture
générale de
la France (1931-1932).
1904
FLEMING John (1849-1945) connecte un circuit oscillant à la
plaque du tube d'EDISON. Il constate que le galvanomètre en
série dévie lors d'émission de TSF. Il
fait
breveter son système "oscillation valve" en novembre 1904,
mais
il est moins efficace que la galène, bien que plus stable.
Il
fait construire des "valves" que le physicien ECCLES baptise "diodes".
Bien qu'il l'ait perfectionné Fleming n'a pas
inventé la
diode, puisque l'idée en revient à EDISON. Il a
simplement utilisé l'effet redresseur à la
détection des ondes.
1905
Les recherches de DRUDE, SLABY et WIEN élucident dans une
large mesure la question de l'amortissement des ondes.
1906
LEE DE FOREST (1873-1961) qui travaille depuis 1903 sur la
détection, imagine début 1906 d'intercaler une
batterie
de "polarisation" dans le circuit anodique de la valve de Fleming. Il
place ainsi le point de fonctionnement sur la partie
supérieure
de la courbe et réalise une détection plus
sensible. Il
imagine également d'ajouter une troisième
électrode qu'il relie à un circuit
accordé
connecté à une antenne. Il recueille dans les
écouteurs intercalés dans le circuit de l'anode
un signal
plus intense qu'avec la diode, son dispositif se
révèle
beaucoup plus sensible que la diode. Il vient de créer
l'effet
amplificateur.
FESSENDEN Reginald (1866-1932). C'est cet Américain, ancien
collaborateur d'Edison, qui aura l'idée de superposer des
ondes
vibrant aux fréquences du son à une
fréquence
radio pour en moduler l'amplitude. Il invente un détecteur
radio
assez sensible pour être utilisé en
radiotéléphonie. En 1906, il fait construire un
puissant
émetteur dans le Massachusetts. Le jour de Noël les
équipages des navires équipés de son
système peuvent écouter
émerveillés
Fessenden parler, chanter et jouer du violon. LA RADIO ETAIT NEE.
1907
Le 15 janvier, il dépose un brevet pour son nouveau tube
qu'il
appelle "L'AUDION". Au début, l'électrode de
commande et
l'anode sont placés du même
côté du filament.
Le 29 janvier 1907 il dépose un deuxième brevet
concernant la troisième électrode, qui devient
une grille
intercalée entre le filament et l'anode, augmentant encore
le
pouvoir amplificateur du système.
G.J. PICKARD, ingénieur américain, fait de
nombreux
essais avec toutes sortes de cristaux, et a pris un brevet sur le
cristal de silicium, dont la sensibilité et l'entretien
presque
nul va garantir le succès.
1910
GIRARDEAU Emile (1882-1970), ingénieur. Il créa
le 3
avril 1910 la société française
Radioélectrique, pour la construction de matériel
de TSF.
Premier constructeur français à partir de 1920.
Il
crée vers 1920 une filiale destinée à
exploiter
les postes émetteurs de Saint Assise, appelés "
RADIO
FFRANCE ".
LIEBENS et RIESZ modifient le filament de la grille de la triode pour
la rendre encore plus performante.
POULSEN et DUDDEL réalisent des émetteurs
à ondes
entretenues avec des émetteurs à arc,
à courant
continu. On cherche à éliminer ces arcs et leurs
harmoniques avec des alternateurs de LATOUR, ALEXANDERSON, FESSENDEN,
qui génèrent une onde haute fréquence
entretenue.
Ces énormes machines tournent à 3000 tours par
minute, la
puissance est de 250 à 500 kW avec un rendement ridicule de
0,8.
La fréquence de 15 000 à 20 000
périodes par
secondes, ce qui donne des longueurs d'onde de 20 000 à 15
000m.
Pour abaisser celles-ci, on utilise des doubleurs ou tripleurs voir
même des quadrupleurs de fréquence, ce qui fait
tout de
même des longueurs d'onde de l'ordre de 3500 à
5000m. Il
apparaît un problème avec les
récepteurs, car la
lecture au son de la télégraphie est impossible,
en
effet, à la sortie du détecteur, on ne trouve
plus qu'un
courant continu bloquant la membrane de l'écouteur,
contrairement à ce qui se produisait avec les ondes
amorties,
qui la faisait vibrer à la fréquence du train
d'ondes.
Fessenden a l'idée de faire interférer un
émetteur
à arc de très petite puissance avec l'onde
reçue,
l'utilisation en était très difficile, sinon
impossible.
C'est le principe du système HETERODYNE.
Dans le même temps, on découvre qu'une self
induction
insérée en série dans la plaque de la
triode et
couplée à la self induction de la grille,
génère des ondes entretenues. Ce montage va faire
merveille dans l'utilisation précédente
Ainsi ce fait jour l'utilisation de la triode en amplificatrice basse
fréquence, haute fréquence, en plus sa fonction
de
détectrice, et également d'oscillatrice. De sa
possibilité d'amplificatrice haute fréquence, on
va
pouvoir amplifier les très faibles courants
captés par
l'antenne, ce qui avec l'utilisation des circuits accordés
sur
la longueur d'onde à recevoir augmente la
sélectivité et la sensibilité. Ce
système
présente cependant l'inconvénient d'avoir autant
de
circuits accordés (condensateurs variables, et self
induction)
que d'étages amplificateurs, et il y a souvent 4 voir 5
boutons
à tourner pour changer de station. De plus il
apparaît un
nouveau phénomène, l'auto oscillation, quand tous
les
circuits sont accordés sur la même
fréquence. Plus
la longueur d'onde diminue, plus le phénomène
s'accentue,
il sera réglé plus tard par le NEUTRODYNAGE.
1914
MEISSNER propose le montage " SUPER HETERODYNE "
1915
Première lampe " Triode " française,
industrialisée. Mise au point par les usines Grammont
à
LYON. Sous l'égide du général FERRIE
commence en
France la construction en série de l'Audion de Lee De
FOREST,
pour les besoins de la télégraphie militaire,
sous
l'appellation célèbre des lampes TM.
1916
LAUT propose également un montage super
hétérodyne.
1917
LEVY Lucien : c'est à lui que revient le mérite
de la
réalisation et de la mise au point exacte du montage " super
hétérodyne ". Il dépose 2 brevets l'un
le 4
juillet 1917, l'autre le 1er octobre 1918.
Toujours en 1917, on découvre aussi le fonctionnement de la
triode en détecteur autodyne ou détectrice
à
réaction, ainsi que la super réaction due a
Armstrong.
1918
ARMSTRONG fait une demande de brevet identique à celui de
Levy
le 30 décembre. Suivi d'un procès, mais la cour
d'appel
de Columbia reconnaît l'antériorité du
brevet de
Levy. Toujours en cette même année on commence
à
construire des émetteurs à ondes entretenues avec
des
triodes.
1921
Le 26 novembre 1921 BROTHIER Yvonne de l'opéra comique,
chante
la MARSEILLAISE au micro. En France, c'est la première
émission en direct d'un programme musical. Premiers journaux
parlés aussi, avec comme présentateurs messieurs
PRIVAT,
DELAMARRE, DELATOUR.
1922
PELLENC Marcel (1897-1972). Directeur de l'école
supérieure des PTT. Il fait installer en 1922 dans les
locaux de
l'école, 103 rue de Grenelle à PARIS, le premier
poste
européen en ondes moyennes. Ce poste fut mis en service le
19
janvier 1923.
1923
Camille Gutton, professeur à la Faculté de Nancy,
il
édite en 1923 le livre "la lampe à trois
électrodes".
1924
Charles Verdan brevette le 4 juin 1924 une adaptation de l'appareil de
Baudot à la transmission par radio. Verdan cède
ses
droits à la société
Thomson-Houston/Ateliers J.
Carpentier.
1947
BRATTAIN, BARDEEN, SHOCKLEY inventent le transistor, qui peu
à peu, va détrôner les
lampes…